Mittzon : trois nouveaux bureaux assis-debout chez IKEA
IKEA complète son offre en bureaux assis-debout avec de nouveaux modèles un peu plus perfectionnés et vendus entre 400 et 550 €. Ces trois bureaux appartiennent à un système, baptisé Mittzon, qui regroupe divers produits pour équiper des plateaux d'entreprise ou le bureau d'un particulier télétravailleur : table, table pliante, panneaux acoustiques… et des bureaux motorisés.
La marque suédoise a banalisé les bureaux assis-debout dans son catalogue qui en comprend maintenant de toutes sortes. Les trois modèles Mittzon sont du milieu de gamme si l'on s'en tient aux tarifs, mais ils apparaissent plus complets que d'autres, plus chers et apparemment en instance de quitter les rayons.
Les trois nouveaux modèles sont vendus 419 € (120x60 cm), 509 € (140x80 cm) et 549 € (160x80 cm) dans plusieurs variantes de couleurs pour le piètement et les plateaux.
Au-delà des différences de dimensions, tous les trois sont identiques. Ils ont un bloc de commande avec deux hauteurs mémorisables, un système de détection de collision absent d'autres bureaux IKEA, un grand passe-câble à l'arrière, un emplacement pour intégrer un bloc multiprise et deux crochets pour suspendre casque et sac à dos. La hauteur maximale pour le plateau est de 120 cm et le poids supporté va jusqu'à 80 kg : amplement suffisant pour un iMac ou un portable avec écran externe.
C’est quoi ces horreurs d’écrans 🫣 ?
@Yves SG
Des écrans de présentation une coquille vide mais que je trouve mieux que les vrais 😈
@R-APPLE-R
Hé bien je ne sais pas ce que vous avez sur votre bureau…
@Yves SG
On en sait pas plus pour vous non plus 😏
@ Yves SG
"Hé bien je ne sais pas ce que vous avez sur votre bureau…"
Comme je ne suis pas snob (et que je ne m'appelle pas Boris Vian), je regarde les écrans que j'ai sur mon bureau du côté affichage, et non pas côté pied… et donc je me fous du design du pied, du moment qu'il est à la bonne longueur pour bien se poser sur la table.
@claude72
Il n’y a pas de honte à n’attacher aucune importance au design des objets qu’on utilise. En revanche je ne vois pas alors l’intérêt qu’on peut avoir à commenter sur le sujet…
@ Yves SG
"Il n’y a pas de honte à n’attacher aucune importance au design des objets qu’on utilise."
Surtout quand l'objet n'est pas visible, puisque la partie verticale du pied de mon écran est entre l'écran et le mur et la partie horizontale est sous le clavier.
"En revanche je ne vois pas alors l’intérêt qu’on peut avoir à commenter sur le sujet…"
Dans l'absolu, ça n'a pas plus d'intérêt que de commenter le design de l'écran pour un article qui parle d'un bureau.
Ceci dit, mon commentaire était surtout destiné à placer deux blagounettes en référence à deux auteurs français.
@Yves SG
| C’est quoi ces horreurs d’écrans 🫣 ?
Je les trouve largement plus jolis que la plupart des écrans vendus dans le commerce.
@Gosseyn
Pour ma part sur mon bureau il n’y a absolument rien, à part un clavier sans fil, une Magic Mouse et un (parfois deux)) iMac 27 pouces.
J’ai cependant regardé un peu ce qu’il y a sur le net, et sans arriver au niveau d’un iMac, on trouve quand même des écrans comme des HP ou des Dell bien plus épurés et bien dessiné que ces trucs Ikea.
D’autant que si ce ne sont pas des vrais écrans, cela veut dire qu’ils n’ont absolument aucune contrainte technique ni de contrainte de coût de fabrication.
J’en ai un depuis plus d’un an. Parfait!
Tu regardes « IKEA, le seigneur des forêts »… ou saigneurs.. je ne sais plus. Une multinationale qui consomme 1% du bois coupé dans le monde…
Et tu te dis que ces concepts de bureau, certes répondent à un besoin d’ergonomie… mais cela ressemble à une publicité déguisé avant tout…
Avec ou sans abonnement :-)))
@Cowboy Funcky
Il faudrait aussi des reportages sur toutes les pme et leurs impacts environnementaux aussi, histoire de comparer…
Je bosse dans le bio et on est nous aussi loin d’être pur.
@Cowboy Funcky
Ce chiffre seul ne veut pas dire grand chose… Si IKEA n’existait pas et que tout le monde achèterais ses meubles chez le petit commerçant du coin, ce chiffre resterait sans doute le même… Posé comme ça, le problème vient surtout de notre surconsommation.
Ce qui est important, c’est quelles actions IKEA met en place pour luter contre la déforestation.
@AllanZ
> "Si IKEA n’existait pas et que tout le monde achèterais ses meubles chez le petit commerçant du coin, ce chiffre resterait sans doute le même…"
Non.
Les prix IKEA sont un accélérateur de consommation.
Tant les prix que les marges ne sont possible qu’en se fournissant en bois de moins en moins qualitatif, donc de moins en moins renouvelable.
IKEA carbure la masse et le jetable.
Le petit commerçant du coin ne peut pas le faire. Encore moins le menuisier du coin, s’il existe encore, car c’est chez lui que l’on aurait intérêt à se fournir.
@occam
Mes parents on encore leur meuble TV / vidéo / chaîne Hi-Fi en bois massif (chêne ?) fait sur mesure par un menuisier au début des années 80. Celui-ci est comme neuf malgré les déménagements : aucune marque visible, aucun jeu dans les portes ou les tiroirs, aucune étagère qui ploie sous le poids… et bien sûr, aucune vis apparente sans pour autant de cache-vis moche en plastique. Le seul problème de ce meuble est qu’il est devenu doublement obsolète :
1. Il est moche, selon les critères de beauté mobilière en cours.
2. Il serait inutile dans beaucoup de foyer, le matériel qu’il renferme n’étant plus utile à la plupart des gens.
C’est ça le 1er problème de la consommation : la mode. Le fait de remplacer un objet fonctionnel par un nouveau parce que le 1er est tombé en désuétude.
Il y a 20 ans, quand je me suis mis à mon compte, je me suis acheté un bureau et une chaise en y mettant le prix (surtout la chaise). Ils sont toujours aussi fonctionnels. Ces bureaux assis/debout m’ont un peu attiré, mais comment justifier l’achat d’un nouveau bureau quand l’ancien rempli encore parfaitement son office et qu’on est contre les abus de la société de consommation ?
@Derw
😊
Merci de cette parfaite illustration !
Confronté à la nécessité de déménagements périodiques au gré de mes emplois successifs, j’ai eu en début de crrière besoin de quelques meubles légers, modulaires, parfaitement démontables.
Évidemment, contrainte budgétaire obligeant, j’ai commencé par Ikea. Ayant horreur du placage, de l’aggloméré et du plastique, j’ai pris ce que je pouvais trouver comme bois massif, généralement du conifère bas de gamme. Qui a mal résisté et vite vieilli.
J’ai alors dessiné, il y a plus de 30 ans, ma propre table de travail à géométrie variable sur tréteaux et ma bibliothèque modulaire. Réalisée grâce à un menuisier novateur, qui a depuis établi une fabrique de mobilier modulaire en Autriche, n’utilisant que du bois local.
Si je voulais me mettre au jeu du bureau debout (ce dont l’état de ma colonne vertébrale m’empêche, grâce soit rendue aux boulons en titane), je n’aurais qu’à changer les tiges verticales en aluminium — profils industriels standard, perforés — pour atteindre la hauteur voulue. Hauteur et inclinaison se règlent sur quatre vis à poignée-mollette.
Leçon dont je profite encore : standardisation et artisanat sont compatibles, savoir-faire traditionnel et minimalisme industriel ne s’excluent pas mutuellement. À condition de savoir articuler avec précision son cahier de charges, et de trouver un artisan désireux d’adapter son offre aux besoins du client, sans chipoter sur la qualité. Ça m’a servi dans tous mes travaux ultérieurs.
@occam
« standardisation et artisanat sont compatibles »
👍
C’est le cœur de mon métier. Je suis artiste de formation et, bien que je sois devenu développeur front, j’ai toujours eu une approche artisanale de mon travail. Alors que celui-ci consiste à bâtir un framework front pour mon client, je le fait toujours avec cet esprit d’artisan… (après les artisans, c’est comme les chasseurs, « il y a les bons et les mauvais » 😉).
@Derw
Hé béh 🥴 ca doit sentir la naphtaline aussi ⁉️
@Cowboy Funcky
Le problème n’est pas le bois en soi.
Le bois est un excellent absorbeur de CO₂.
Le problème est la déforestation sauvage de régions critiques, la coupe claire d’essences critiques, et la connivence avec les mafias locales et les régimes mafieux :
https://www.earthsight.org.uk/news/investigations/ikea-house-of-horrors#group-section-1-Siberia-burning-u4Fj0KEjKF
Que fait IKEA avant d’ouvrir échoppe en Nouvelle-Zélande et au Brésil ? Ikea achète de vastes portions de forêt primordiale, qui sera chopée et remplacée par des plantations de conifères :
https://www.moderntimes.review/ikea-the-tree-hunter/#:~:text=As%20the%20world's%20largest%20wood,meters%20of%20logs%20every%20year.
Un crime écologique incompréhensible, tant il est stupide de myopie.
@occam
"Le problème n’est pas le bois en soi.
Le bois est un excellent absorbeur de CO₂.
Le problème est la déforestation sauvage de régions critiques, la coupe claire d’essences critiques, et la connivence avec les mafias locales et les régimes mafieux"
Impossible de mieux résumer! Merci.
On pourrait ajouter également l'impact sur la faune et les écosystèmes de zones mises à blanc sans aucune considération sur le court et long terme!
@Khrys
> "l'impact sur la faune et les écosystèmes de zones mises à blanc sans aucune considération sur le court et long terme!"
Précisément.
Ce qui rend cette idiotie criminelle d’autant plus incompréhensible.
Jeffe Bezos ou El Moscón peuvent partir sur Mars ou aller se terrer dans leur Écosphères sous haute surveillance.
Mais une boîte comme Ikea a encore besoin de l’habitat terrestre, pour encore très longtemps. Ils se comportent comme s’ils disposaient d’écosystèmes de rechange, et comme si la planète n’avait pas atteint le seuil de plusieurs tipping points, dont le basculement entraîne des effets en cascade et le dérèglement d’autres zones. C’est prévisible, calculé, modélisé.
Le manager le plus froidement rapace devrait savoir qu’il est en train de scier non pas la branche, mais tout l’arbre sur lequel est monté son business.
@occam
"Le manager le plus froidement rapace devrait savoir qu’il est en train de scier non pas la branche, mais tout l’arbre sur lequel est monté son business."
Ce sont des gens qui ont habituellement une vision à court terme, et dont la pérennité de leur entreprise n'est qu'une utopie basée uniquement sur un chiffre d'affaires en augmentation continuelle. Du moins pour le moment. Et encore là, le jour où les choses changeront, ils trouveront très certainement d'autres méthodes et d'autres concepts permettant de surexploiter ce qui restera de ressources naturelles sur Terre afin de pouvoir faire toujours plus d'argent.
@ occam
"Un crime écologique incompréhensible, tant il est stupide de myopie."
La raison tient en un maître mot : capitalisme.
Le capitalisme ne voit que le pognon, le fric, les brouzoufs, les dollars, et donc :
- le capitalisme se moque de toute les conséquences de ses actes, quelles qu'elles soient, du moment que ça lui rapporte plus de pognon,
- le capitalisme ne voit pas les implications destructrices à long terme de ses actions, il ne voit que le profit qu'il va en tirer immédiatement,
- le capitalisme sait que même si une ressource (quelle qu'elle soit) est épuisée à un endroit de la terre, il sera toujours possible de trouver la même chose ailleurs.
Donc pour Ikea il n'y a pas de "crime écologique", il y a seulement plus de pognon à gagner et le reste ils s'en foutent.
Quant à l'idéologie fondatrice d'Ikea, je vous laisse le soin de lire cet article :
https://www.nouvelobs.com/monde/20110826.OBS9194/le-fondateur-d-ikea-voit-son-passe-nazi-ressortir-de-nouveau.html
@claude72
Merci. Porté sur ce terrain, le débat déborde.
Je ne vais pas répondre à votre tirade sur le capitalisme, dont je peux comprendre le sentiment et l’indignation, mais qui manque de réflection économique, et partant, de logique.
J’avais lu l’ouvrage d’Elisabeth Åsbrink — dont le papier du Nouvel Obs est une caricature abominable — en original à sa sortie, puis en allemand. Je l’ai lu par respect pour Otto Ullmann, la figure centrale du livre, jeune réfugié juif en Suède, à qui sont adressées les 524 lettres de ses parents restés à Vienne puis assassinés à Auschwitz. (Mme Åsbrink n’en cite que 53.)
Otto Ullmann travaillait à la ferme où vivait le jeune Ingvar Kamprad, 17 ans, et l’aida à fonder IKEA en 1943. Oui, ils furent amis et le restèrent. Oui, le jeune Kamprad était alors impliqué dans un groupuscule pro-nazi, à l’instigation d’un autre ami, Per Engdahl, figure de l’extrême droite scandinave, qui conserva l’amitié de Kamprad toute sa vie.
Non, ce n’est pas ce livre qui révéla les sympathies pro-nazies du jeune Kamprad ; elles étaient connues, devinrent publiques lors da la publication des archives de Per Engdahl en 1994, firent l’objet de débats lors de la publication des Mémoires de Kamprad en 1998, qui leur consacra deux chapitres. Kamprad envoya une lettre publique à tous les employés d’IKEA, intitulée « The Greatest Mistake of My Life ». Cet épisode de jeunesse revint sur le devant en 2000, quand IKEA ouvrit sa première filiale en Israel. Il fut amplement discuté, documents à l’appui.
Je ne vais pas aborder la question de « l’idéologie fondatrice » d’IKEA.
Juste une remarque : fuck, ce gamin avait alors 17 ans.
Quant au contexte idéologique, je vous invite à réfléchir à l’ampleur de la collaboration entre la Suède archi-socialiste et le régime hitlérien ; aux parallèles entre l’idéologie du « Folkhemmet » socialiste suédois et celle du « Volksheim » national-socialiste hitlérien ; à leurs racines communes.
Pour bonne mesure, il serait utile d’examiner les carrières des socialistes danois, dont le gouvernement resta en place pendant toute l’occupation nazie, nécessitant une mesure obligée de collaboration, et parfois de compromission.
Ni les socialistes suédois, ni leurs camarades danois ne se privèrent après la guerre de pavoiser leur bonne conscience ni d’offrir en précepte urbi et orbi leur vertu morale, l’exemple le plus frappant étant Olof Palme. Tout en encaissant les impôts d’IKEA ou de Maersk.
@ occam
"Je ne vais pas répondre à votre tirade sur le capitalisme,"
Ce n'était pas une tirade, mais une petite explication sur le pourquoi du crime écologique.
"…dont je peux comprendre le sentiment et l’indignation, mais qui manque de réflection économique, et partant, de logique."
J'aimerais bien que vous developpiez, car il me semble que d'un point de vue économique c'est bien le pognon, et surtout le profit qui gouverne le monde capitaliste d'aujourd'hui et qui justifie tous les crimes ?
"Juste une remarque : fuck, ce gamin avait alors 17 ans."
Certes, mais est-ce vraiment une excuse pour le fascisme + le racisme + la haine + l'homophobie ?
"Tout en encaissant les impôts d’IKEA ou de Maersk."
Et on en revient à : capitalisme, profit, pognon. Quand il s'agit d'encaisser, l'argent n'a pas d'odeur.
@Cowboy Funcky
D'autant que toutes ces saloperies qu'on nous ferait passer volontiers pour du mobilier nordique fait avec des forêts bien de chez nous sont fabriquées en Chine, probablement avec du bois de nos forêts également racquetté par les chinois...
Tiens, voilà une idée de relais de croissance pour Apple !
Le iDesk, avec Siri intégré pour régler la hauteur et servir le café via un robinet intégré.
Évidemment, le iDesk ne ferait que 1,5mm d’épaisseur et n’aurait qu’une seule couleur… le blanc! (pour un retour aux sources)
Je comprends pas le nivellement de leurs prix
@nico_fr87
De quel nivellement parles tu ?
@yod75
419-509-549 c’est bizarre comme écart
@nico_fr87
Comme Apple, entrée de gamme « pas cher », moyen de gamme plus cher et haut de gamme, très proche du prix du moyenne gamme
@nico_fr87
Ah ok j'ai compris. Tu aurais mis le grand à 599 c'est ça ?
@kiddsoso : ah oui ; intuitivement j'imaginais chez apple : "pas cher" (avec pas mal de guillemets), plus cher, et encore plus cher ;)
@yod75
Oui par exemple ou plutôt celui du milieu à un autre prix
Pas donné pour du Ikea !
Ils auraient pu appeler le modèle Castex :)
C’est clair que bosser dans un bureau toute la journée bonjour le ramollissement…. Y a intérêt a se bouger en dehors du boulot.
À quand des meubles chez IKEA faits à partir de matériaux recyclés? Structure en acier recyclé, plateau en verre ou plastique recyclé! IKEA pourrait convertir intelligemment une partie de nos déchets (incontournables?) du quotidien!
J'ai testé ces bureaux aux pieds à sections carrés : pas stable en position haute, ca bouge trop. Par contre le Ikea Idasen, avec des son renforcement des pieds avec 4 barres obliques, rend le bureau super stable, même en position haute. Une autre solution pour régler le pb de stabilité est de relier avec une barre les deux pieds (le long de l'axe de la table), mais on perd en espace sous le bureau pour y mettre par ex un caisson.
@Maat
Vous venez d’illustrer parfaitement la notion — qui relève ici du problème mécanique — de degrés de liberté en physique.
Une bonne conception tend à réduire tant le nombre des degrés de liberté (que l’on peut concrétiser comme axes de mouvement) que leur amplitude (qui correspond à l’angle maximal de mouvement sur chaque axe).
Dit crument : un bureau qui bouge de manière sensible est mal conçu, mal construit et mal fabriqué. Il n’aurait jamais dû dépasser le stade du prototype, et encore. Il n’y a pas d’excuse. Si Ikea met en vente un tel produit, cela signifie qu’elle prend ses clients pour des pigeons.
En dehors de la politique écologique de cette entreprise qui est je le conçois douteuse, est ce que quelqu’un a un bureau assis debout de marque IKEA ici ? Bien évidement celui ci n’a pas encore pu être testé mais j’aurai aimé avoir le retour de ceux qui en possède un :)
Je vais probablement bientôt avoir besoin d’en commander un et celui ci semble plutôt répondre à mes besoins de ce que je vois, merci !